Les publications de François Perroux, économiste français et créateur de la pensée économique, ont marqué l'histoire et inspiré une nouvelle génération d'entrepreneurs. Ses idées révolutionnaires sur le développement des pays en Amérique latine et ailleurs lui ont valu une renommée internationale. Dans cet article, nous explorons son impact révolutionnaire sur la croissance économique, à travers un regard sur ses travaux, ses correspondances avec les principales institutions scientifiques et sa contribution à la presse Unesco.
François Perroux (1901-1987) est considéré comme l'un des plus grands économistes du XXème siècle. Sa pensée et sa philosophie sont à l'origine de nombreuses contributions créatives aux problèmes politiques et économiques de la croissance et du développement des jeunes nations.
En parallèle : Calculette crédit conso : indispensable pour comparer plusieurs offres
Il a été le principal contributeur à «La Revue d’Economie Politique», fondée par Émile Boutmy pour encourager le débat entre les sciences sociales et les politiques.
Perroux a obtenu une maîtrise en droit financier de l'Université de Paris en 1929, une année qui a marqué un tournant décisif dans sa vie intellectuelle. En effet, c'est cette même année qu'il commence à publier ses idées dans «Revue d'Économie Politique» et fonde «La Poutique» en 1931.
A voir aussi : Rentabilité et simplicité : l'investissement locatif clés en main au Havre
Ces initiatives ont permis à son travail d’être connu au-delà des frontières françaises et reconnu comme une figure majeure de l'économie mondiale après la Seconde Guerre Mondiale.
Il a beaucoup étudié les idées de Montaigne et celles des philosophes latins tels que Plutarque, Sénèque ou Cicéron. Plus tard, il se tournera vers la presse internationale comme Le Times ou le Wall Street Journal où il trouve ses sources d’inspiration.
L’Unesco lui donne une grande importance en tant que membre du Club du XXVIeme siècle (1966-1970). Ce club regroupait les meilleurs penseurs du moment.
Enfin, il souligne la profondeur historique du problème et la nécessité de comprendre comment le passé influe sur le présent pour construire un avenir meilleur.
Pour cela, il propose une « science de la cause » qui tient compte de l’ensemble des facteurs qui sont à l’origine d’un phénomène donné.
Selon Perroux, les principales causes de la stagnation économique sont le manque d'investissement et l'absence d'un marché intérieur régulé. Il souligne également le rôle des politiques monétaires et fiscales et réclame une meilleure gestion des flux financiers internationaux et un plus grand respect pour la liberté religieuse.
De plus, il insiste sur le fait que les populations doivent avoir accès à l'information et aux technologies nécessaires au développement.
Perroux a étudié la structure politique des nations en déclin et a constaté que même si leurs ressources naturelles ou humaines sont importantes, leurs structures bureaucratiques rigides empêchent souvent leur progrès. Il soutient l'idée d'une direction publique capable d'orienter efficacement l’action vers le progrès social où chaque citoyen serait libre de penser, agir et produire sans craindre les conséquences économiques.
Le Schéma Directeur du développement économique de Grand Paris Grand Est a été adopté par les élus locaux en juin 2021 afin de réaliser une croissance durable et inclusive pour tous les habitants. Ce document constitue une base commune pour positionner ce territoire sur la carte des mutations sociétales, technologiques, climatiques et urbanistiques actuelles.
Les objectifs principaux du Schéma Directeur sont:
La pensée économique de François Perroux peut être appliquée afin de promouvoir un développement durable dans le Grand Paris. Prônant une science des causes, il est possible d'utiliser ces principes pour identifier les origines des problèmes économiques qui limitent la croissance.
Il est également nécessaire de prendre en compte les variables nationales, internationales et culturelles pour comprendre comment cette situation peut être améliorée. Enfin, il faut reconnaître le rôle des politiques monétaires et fiscales et veiller à ce que les populations aient accès aux informations et technologies dont elles ont besoin pour se développer.